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Présentation
Design
Le design extérieur n'est pas sans rappeler celui de ma chère Renault Twizy, un œuf posé sur 4 roues, mais en plus futuriste, avec des lignes épurées et un bandeau avant intégrant tous les phares à LED.
Les portes à commande électrique, intégralement en verre, renforcent cette impression de petit vaisseau spatial. L'ouverture des portes se fait sans clé, la version "plus" ayant même un système de fermeture douce à dépression. Les rétroviseurs extérieurs, réglables électriquement, reçoivent des répétiteurs de clignotant. Il y a un toit ouvrant en verre, pas franchement panoramique, mais indispensable étant donné que les vitres latérales ne s'ouvrent pas !
L'arrière est à mon avis moins réussi, mais le positionnement en hauteur des feux, bien visibles, est cohérent. Le coffre n'est que de 160 litres, ce qui est vraiment peu. Disons qu'il a le mérite d'exister et d'être assez pratique.
De base, la carrosserie est en plastique de couleur blanche, d'autres couleurs pastels n'étant disponibles que pour la version "Eli Zero plus".
Intérieur, équipements, tableau de bord et rangements
L'intérieur est assez remarquable, lui aussi très épuré, lumineux, et suffisamment spacieux pour accueillir 2 personnes assises côte à côte, sur des sièges confortables, réglables en profondeur mais pas en inclinaison. Ils sont en tissu sur le modèle de base, en cuir végan dans la version "plus".
Je remarque qu'aucun élément de structure n'est visible, qu'il y a un rétroviseur intérieur, si souvent absent chez les marques concurrentes, mais pas de pare-soleil. Le plafond dispose d'une poignée et d'un éclairage de courtoisie. Le pare-brise dispose d'un désembuage-dégivrage par ventilation.
La planche de bord recouverte de plastique-mousse peut faire penser à celle d'une Tesla, il y a même une ventilation-chauffage linéaire sur toute la largeur. Quoique très esthétique, sa direction n'est pas réglable, ce qui peut laisser un doute sur l'efficacité du désembuage des vitres latérales. Les petits rangements avec porte-gobelets ou prises USB, sont fermés.
Les boutons de commande sont bien disposés, simples, rétroéclairés la nuit. Derrière le petit volant non réglable et sans airbag, toutefois en cuir végan, se trouve un écran numérique de 7 pouces fournissant les informations indispensables, vitesse, autonomie etc. mais aussi l'image de la caméra de recul et les signaux des radars de parking qui sont de série. Il n'y a pas de frein à main car le véhicule possède à la place un système de frein automatique à l'arrêt, bien pratique pour les démarrages en côte.
Je trouve le tout très "classe", plutôt complet et soigné par rapport à la moyenne du segment.
On regrettera cependant que le Bluetooth et les haut-parleurs ne soient disponibles que dans la version "plus", et surtout qu'il en soit de même pour la climatisation, car, comme déjà indiqué, les vitres ne s'ouvrent pas... Sur le modèle de base, même si l'ensemble des vitres disposent d'une protection contre le soleil, en dehors de la ventilation de la planche de bord, le seul moyen d'avoir de l'air et d'atténuer l'effet cocotte-minute en été, est d'entrouvrir le toit en verre, ce qui risque fort d'être insuffisant à l'arrêt.
D'un autre côté, avec le modèle "plus", l'utilisation en été de la climatisation aura forcément une incidence négative non négligeable sur l'autonomie.
Essais, confort, conduite et comportement routier
Globalement les personnes qui l'ont testé ont été agréablement surprises par le confort et la simplicité de conduite de l'Eli Zero. Les différents essais mettent en avant une bonne visibilité, une bonne agilité malgré un diamètre de braquage assez moyen de 7,2 m. La suspension absorbe plutôt bien les irrégularités de la route, avec les limites inhérentes aux petites roues de 13 pouces et à leur faible débattement. Le freinage est stable et efficace grâce aux 4 freins à disques. La position plutôt centrale des pédales, due au passage de roue, impose une certaine adaptation du conducteur. La stabilité semble correcte, probablement grâce aux barres antiroulis.
Bien que doté d'une régénération au freinage, celle-ci est insuffisante pour arrêter le véhicule sans avoir à utiliser la pédale de frein. A noter que seule la version "plus" dispose de la direction assistée, qui n'est pas indispensable sur des véhicules si légers, et du freinage assisté. Sur le modèle de base, il faudra donc, comme avec ses concurrentes, s'habituer à appuyer fort sur la pédale de frein.
Le confort acoustique est agréable comparé à d'autres comme le Mobilize Duo ou pire la Citroën Ami, le sifflement du moteur électrique étant beaucoup moins omniprésent. Le peu de bruits de mobilier révèle aussi une fabrication de qualité.
Poids, performances et recharge
Le châssis en aluminium permet de maintenir le poids de l'Eli Zero à la limite légale des 425 kg. La chaine de propulsion est composée d'une batterie au lithium de 8 kWh de technologie LFP, actuellement une singularité dans le secteur, et d'un moteur de seulement 4 kW relié aux roues arrière.
Prix
Conclusions
L'Eli Zero est pour moi une bonne surprise à cause du design, du niveau d'équipement, de l'agrément de conduite et du rapport qualité-prix.
Elle est en partie gâchée principalement par cette étrangeté des vitres latérales fixes qui nuit au confort et à l'ergonomie. D'autre part, sans préjuger de sa qualité, le réseau de distribution et de réparation paraît assez restreint, ce qui est normal pour un véhicule produit par une start-up, mais constitue aussi un frein à l'achat.
Caractéristiques constructeur
Crédits photos
- Eli Electric Vehicles
- JM Reviews
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